Qui ne saute pas n'est pas Villeurbannais !

C'est le grand jour : l'ASVEL joue sa finale à Bercy contre Orléans. Nous voici donc une nouvelle fois en route pour Bercy avec Wendy, toutes de vertes vêtues.

Comme mise en bouche, la finale Pro B nous laissse du temps pour escalader les barrières afin de quitter nos places sous les toits et nous raprocher du clan villeurbannais. Après une traversée de la salle qui m'a permis de croiser quelquess têtes connues, nous voici en bonne place pour suivre le match Pro B opposant Poitiers à Limoges. Ces deux équipes sont opposées depuis plusieurs années en Natrionale 1 et Pro B et Bercy est dans une ambiance de derby, d'autant plus que les deux matchs ayant opposé ces équipes en championnat ont été trés serrés. C'est Poitiers qui l'emporte au final en partie grâce grâce à une trés bonne prestation du fantastique meneur Cédric Gomez.

Place à présent au match qui compte vraiment, le finale Pro A. J'ai quitté une ASVEL euphorique à l'Astroballe la semaine passée mais l'absence de Chevon Troutman blessé pour ce match capital, me rend moins sereine. Heureusement, nous sommes placées en plein milieu du kop de suporters vileurbannais qui ont totalement foi en leur équipe.
Le premier quart-temps me donne raison, l'ASVEL peine à démarrer face à des Orléanais trés adroits de loin mais les verts se reprennent et finissent le quart à seulement un point d'Orléans. Le deuxième quart est lui de toute beauté : 19-0 pour l'ASVEL, Orléans ne sait plus jouer et ne marque plus. La défense est intraitable et les contres s'enchaînent.
La deuxième mi-temps est de fait trés sereine : Villeurbanne gère son avance plutôt tranquilement en s'appuyant sur une défense décidément trés efficace. La fin du match est euphorique, tous les jeunes ont pu rentré sur le terrain pour disputer quelques secondes. le public s'enflamme et ne s'arrête plus de chanter jusqu'à la remise du trophée.
Pour ma part, je ne me suis pas arrêtée de chanter et crier pendant tout le match, déguisée en vert de la tête aux pieds. le tambour à côté de moi m'a rendue sourde et j'ai perdu ma voix jusqu'au lendemain mais quel bonheur de voir l'ASVEL champion.

Côté récompense, Amara Sy termine MVP de la rencontre ce qui est amplement mérité tellement son travail au rebond a permis de laisser inaperçue l'absence de Chevon Troutman.